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Revue d'études sur la dépression chez les jeunes

Dernière mise à jour : 9 juil. 2024

Une nouvelle revue des études sur les interventions hormonales pour les enfants atteints de dysphorie de genre n'a pas constaté d'amélioration constante de la santé mentale.

Kathleen McDeavitt, Baylor College of Medicine : Paediatric gender medicine: Longitudinal studies have not consistently shown improvement in depression or suicidality, Acta Paediatria, juin 2024. Disponible en entier sur le site de l'Observatoire de la Petite Sirène.


À partir de 6 revues des preuves, McDeavitt a analysé 14 études longitudinales. Cette analyse révèle que la majorité n'a constaté aucune amélioration de la dépression ou des tendances suicidaires. La plus grande étude incluse dans la revue (Hisle-Gorman et al., 2021) a rapporté de résultats négatifs en matière de dépression, une augmentation des visites psychiatriques pour tendances suicidaires et une augmentation significative de l'utilisation d'antidépresseurs après le début d'un traitement hormonal.

Bien qu'elles soient longitudinales, les études comportent de courtes périodes de suivi, la moitié s'étendant sur un an ou moins. La durée de suivi la plus longue s'étendait sur 6 ans (études hollandaises, de Vries et al. 2011 et 2014)

Conditions d'inclusion des études

  • Études impliquant des patients d'âge pédiatrique (3-17 ans) ayant une dysphorie de genre qui prenaient des bloqueurs de la puberté et/ou des hormones sexuelles croisées.

  • Méthodologie longitudinale.

  • Menées dans un contexte de recherche clinique.

  • Rapportant des résultats liés à la dépression et /ou tendances suicidaires.

Liste des études incluses

  1. de Vries et al. 2011a Hollande (référence 19 dans la revue)

  2. de Vries et al. 2014a Hollande (référence 20 dans la revue)

  3. Khatchadourian et al. 2014a Canada (British Columbia) (référence 21 dans la revue)

  4. Allen et al. 2019 US (Missouri) (référence 22 dans la revue)

  5. Kaltiala et al. 2020 Finlande (référence 23 dans la revue)

  6. Kuper et al. 2020a,b US (Texas) (référence 24 dans la revue)

  7. Achille et al. 2020a–c US (New York) (référence 25 dans la revue)

  8. Lopez de Lara et al. 2020 Espagne (référence 26 dans la revue)

  9. Cantu et al. 2020 US (Oregon) (référence 27 dans la revue)

  10. Carmichael et al. 2021a Angleterre (GIDS) (référence 28 dans la revue)

  11. Hisle-Gorman et al. 2021b US (military) (référence 29 dans la revue)

  12. Becker-Hebly et al. 2021a Allemagne (référence 30 dans la revue)

  13. Tordoff et al. 2022 US (Washington State) (référence 31 dans la revue)

  14. Chen et al. 2023 US (multi-centre) (référence 32 dans la revue)


Résultats

« Sur les 13 études qui ont rapporté des résultats sur la dépression, 6 études ont des résultats significativement positifs en matière de dépression : de Vries 2011, Kaltiala 2020, Kuper 2020, Achille 2020, Lopez de Lara 2020, Chen 2023.

Sur les 9 études qui ont rapporté des résultats sur la suicidalité, 2 études ont des résultats significativement positifs en matière de suicidalité : Allen 2019 et Katliala 2020.

Les résultats étaient négatifs dans la plus grande étude : Hisle-Gorman 2021.

Certaines études ont formulé des conclusions positives sur les interventions hormonales même dans le cadre de résultats insignifiants, faibles ou négatifs. »

Problème clé repéré dans le études

« 100 % des études dans ce domaine ont été observationnelles, avec des résultats fortement sujets au risque de confusion. Des résultats positifs, s'ils étaient trouvés, pourraient être dus à des facteurs de confusion tels que la psychothérapie, les médicaments psychotropes (...) »

Point fort de la revue

compare les conclusions de chaque étude avec ce que montrent les résultats réels.


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