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US : des informations édifiantes sur la WPATH sont communiquées à la Cour suprême

Photo du rédacteur: Magali PignardMagali Pignard

Dernière mise à jour : 24 oct. 2024

Dans un mémoire soumis à la Cour suprême, le procureur général de l'Alabama explique comment la WPATH, dont les 8e normes de soins constituent la référence en France, a priorisé des objectifs politiques au détriment du bien-être des enfants dans l'élaboration de ses directives, lesquelles sont davantage motivées par l'activisme que par des preuves scientifiques.


La Cour suprême examinera prochainement (4 décembre 2024) la constitutionnalité d’une loi du Tennessee interdisant la transition médicale aux mineurs s’identifiant trans, pour une décision historique probablement rendue en juin 2025. Les experts juridiques s'attendent à ce que l'État l'emporte.

  • La moitié environ des 50 États américains ont adopté des lois restreignant ou interdisant les traitements de modification des caractéristiques sexuelles pour les mineurs s’identifiant transgenres (bloqueurs de puberté, hormones sexuelles croisées et chirurgie).

  • Certaines (ex : Alabama, Tennessee), ont été bloquées par les tribunaux fédéraux. Les plaignants attaquant ces lois (familles, assos de militants, administration Biden) fondent leurs arguments sur les « Standards of Care » (SOC), de la WPATH dont la 8e version a été publiée en sept. 2022.


La décision de la cour suprême pourrait annuler toutes les affaires des tribunaux inférieurs : la médecine de genre chez les jeunes aux US est donc à un « point de bascule ». (pour en savoir plus : article très complet de Benjamin Ryan dans le NY Post, 19 octobre 2024)

Amicus Curiae du procureur général de l'Alabama

Le 15 octobre 2024, le procureur général de l’Alabama Steve Marshall, dont la loi est attaquée par des familles et par l’administration Biden, a soumis à la Cour suprême un mémoire d’Amicus Curiae (argument fourni par une personne non partie au litige) : traduit par l’Observatoire de la Petite Sirène.

→ Objectif : Porter à sa connaissance la façon dont la WPATH a élaboré ses derniers « standards de soins », SOC8. En effet, des documents judiciaires (communications internes de la WPATH), dévoilés en mai et juin 2024 dans le cadre du procès fédéral visant à bloquer la loi de l’Alabama, révèlent :

« Comment les États-Unis et des "avocats de la justice sociale" ont influencé le SOC-8 [Standards of Care] à des fins politiques, comment la WPATH a omis de suivre les principes de la médecine fondée sur les preuves qu'elle prétend respecter, et comment la WPATH a longtemps privilégié l'activisme au détriment de la recherche scientifique ». (source : amicus curiae)


Les arguments accablants contre la WPATH décrits dans ce mémoire

Sommaire du mémoire accablant la WPATH concernant le traitement de la dysphorie de genre, transition médicale, des mineurs s'identifiant trans
Traduction du sommaire de l’Amicus Curiae du procureur général de l’Alabama soumis à la Cour suprême, 15 oct. 2024

Quelques extraits (SOC-8 : Standards Of Care, version 8)

II-B. La WPATH n'a pas été transparente dans son utilisation de la méthodologie GRADE

II-C. La WPATH a entravé la publication des revues des preuves

II-D. La WPATH recommande la castration comme “médicalement nécessaire” pour les “eunuques”

I-A.  La WPATH a utilisé le SOC-8 pour promouvoir des objectifs politiques et juridiques

I-B.  Les États-Unis ont utilisé le SOC-8 pour promouvoir des objectifs politiques et juridiques

III. La WPATH agit comme une organisation de plaidoyer, pas comme une organisation médicale


En savoir plus sur les recours effectués en Alabama et au Tennessee

Alabama, procureur général : Steve Marshall. Affaire Boe vs. Marshall 

Tennessee : procureur général : Jonathan Skrmetti. Affaire US versus Skrmetti





 
 
 

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