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La plupart des jeunes avec dysphorie de genre n'auront plus ce diagnostic quelques années plus tard

Une nouvelle analyse des données d'assurance couvrant la grande majorité des Américains révèle que le taux de persistance du diagnostic de dysphorie de genre (GD) chez les jeunes de plus de 7 ans est de 42 à 50 %, la tendance suggérant une baisse probable à l'avenir.


Un article de Leor Sapir (City Journal, 30 août 2024) détaille cette analyse du Manhattan Institute, dont il est membre :

« Cette analyse se fonde sur une base de données exhaustive des demandes d’indemnisation des assurances maladie aux États-Unis contenant des données sur les consultations médicales d’environ 85 % de la population assurée américaine ».

Résultats

Leor Sapir explique :« Pour estimer le taux de persistance du diagnostic de dysphorie de genre (GD), nous avons créé une cohorte de base de mineurs ayant reçu un diagnostic de GD (« F64 ») en 2017 et qui étaient présents en permanence dans l’ensemble de données pendant les sept années entières jusqu’en 2023, comme en témoignent les professionnels de la santé facturant chaque année tout service de santé pour chacun de ces patients. Nous avons ensuite estimé la persistance du diagnostic à l’aide de divers scénarios afin de tester la robustesse de nos résultats. »

persistance de la GD et de la GD+ chez les mineurs sur 7 ans, analyse par cohorte, pourcentage
Analyse par le Manhattan Institute d'une base de données nationale d'assurance aux États-Unis : graphe issu de l'article de Sapir, City Journal, 30/08/24

  • Les résultats de l'analyse du Manhattan Institute sont similaires à ceux d'une étude allemande (Bachmann et al., 2024), qui a analysé des données d’assurance à l’échelle nationale : ils ont constaté qu'en Allemagne, après cinq ans, seuls 36,4 % des jeunes ayant reçu un diagnostic lié à la dysphorie de genre avaient encore ce diagnostic dans leur dossier médical.

  • Ils rejoignent également une étude hollandaise (Rawee et al., 2024) constatant qu' « Au début de l'adolescence, 11 % des participants ont déclaré ne pas être satisfaits de leur genre. La prévalence diminuait avec l'âge et était de 4 % au dernier suivi (vers 26 ans). »

Que faut-il retenir de cette analyse ?

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