La plupart des jeunes allemands dépassent les diagnostics d’identité de genre
- Magali Pignard
- 20 juin 2024
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 juil. 2024
Une nouvelle étude révolutionnaire sur les données des assurances suggère que la majorité des jeunes allemands ne persistent pas dans leur identité transgenre après cinq ans.
Étude : Bachmann et al., Troubles de l’identité de genre chez les jeunes en Allemagne : fréquence et tendances 2013-2022 ; Frankfurter Algemeine Zeitung, mai 2024

Méthode
« Analyse des données d’assurance de routine à l’échelle nationale. (...) Les données de facturation à l'échelle nationale des associations légales d'assurance maladie en Allemagne (...), ont été évaluées (...). Pour les assurés âgés de 5 à 24 ans, la prévalence des diagnostics psychiatriques CIM-10 F64 codés comme confirmés dans au moins deux trimestres (M2Q) par année civile a été calculée pour les années civiles 2013 à 2022 (environ 13,4 à 14,0 millions d'assurés). »
Résultats
« Au moins un diagnostic psychiatrique supplémentaire a été codé pour 72,4 % des personnes ayant reçu un diagnostic F64 [Trouble de l'identité de genre] en 2022 (...). Les plus fréquents étaient les troubles dépressifs (...) les troubles anxieux (...), les troubles de la personnalité émotionnellement instables de type borderline (...), le trouble déficitaire de l'attention/hyperactivité. (...) et trouble de stress post-traumatique.
Dans la cohorte longitudinale (n = 7 885, 47,1 % de 20 à 24 ans, 37,7 % d’hommes), après cinq ans, seulement 36,4 % avaient un diagnostic F64 confirmé, avec une persistance diagnostique < 50 % dans tous les groupes d’âge (27,3 % [15- (femmes de 19 ans] à 49,7 % [hommes de 20 à 24 ans]). La persistance diagnostique de moins de 50 % dans toutes les tranches d'âge au suivi à 5 ans est conforme à la littérature et reflète probablement la fluidité de la notion d'« identité de genre » dans l'enfance et l'adolescence. »
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