Mineurs s’identifiant trans : Comment les médias « progressistes » manipulent l’opinion, en 10 étapes
- Magali Pignard
- 27 mars
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : 30 mars

Comment la plupart des médias construisent-ils un discours autour des mineurs avec dysphorie de genre/qui s'identifient trans ? Ce texte détaille les stratégies utilisées pour imposer une vision unique : présentation biaisée des traitements hormonaux, occultation des études scientifiques situées au sommet de la pyramide des preuves, minimisation des effets secondaires et disqualification de toute critique. Il explore comment ces narratifs influencent les jeunes en détresse et restreignent le débat sur une question aussi complexe que sensible.
Façonner le récit autour du « mauvais corps »
Inciter les jeunes concernés* à se persuader qu’ils sont « nés dans le mauvais corps » (leur « âme genrée » ne s'étant pas incarnée dans le bon corps), les encourageant ainsi à rejeter leur propre corps et à attribuer toutes leurs difficultés passées et présentes à ce « mauvais corps », ainsi qu'à la transphobie.
*Ces jeunes, en majorité des jeunes filles, sont généralement non conformes aux stéréotypes sexistes et aux normes d’orientation sexuelle (ce qui n’a rien de problématique, bien au contraire). Certains ont vécu des abus dans l’enfance (plus que dans la population typique), ils présentent très fréquemment divers troubles ou conditions associées, et ont du mal à supporter les transformations de leur corps à la puberté. (en savoir plus : revue systématique de l'Université de York 2024.
Considérer les bloqueurs et hormones sexuelles croisées comme « sauvant des vies »
Occulter les études situées au sommet de la pyramide des preuves
Mettre en avant un consensus apparent
Lisser le discours sur les bloqueurs de puberté (= suppression de libération des hormones sexuelles durant l’adolescence)
Éviter toute mention des évolutions naturelles de la dysphorie de genre (sans transition médicale)
Désinformer sur la détransition
Diaboliser toute critique
Nier l’influence des facteurs sociaux
Rejeter toute hypothèse selon laquelle l’entourage, les pairs ou les réseaux sociaux pourraient influencer la façon dont un jeune se perçoit et perçoit son genre.
Documentaire Jeunesse en (re)transition trouver sa voie, diffusé sur France 2 le 29 octobre 2024 Comparer systématiquement l’identité de genre à l’orientation sexuelle, en affirmant qu’elle est innée, stable et immuable, malgré l’absence d’un phénomène équivalent à la détransition dans le cas de l’orientation sexuelle.
Déplacer le débat scientifique nécessaire sur le terrain des droits humains (« Trans rights are human rights »)
➥ En savoir plus sur l'évolution des traitements chez les mineurs et le recul de pays pionniers : Transition médicale chez les mineurs : un peu de contexte
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