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« Transidentité » chez les mineurs : que dit la recherche ?

Veille scientifique sur la transition de genre, à destination des familles, personnes concernées, professionnels de santé, psychologues, etc.

  • Transition médicale chez les mineurs : de quoi s'agit-il ? Les enfants peuvent-ils consentir ?

  • Comment la pratique clinique a-t-elle évolué ?

  • Les pays ayant mené une évaluation des preuves préconisent une approche psychosociale en 1re intention : pourquoi ?

  • Où en est la France dans ce domaine ? 

  • Quelles sont les limites des études ayant influencé les diverses politiques de santé publique ? 

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Ancre 1

À l’origine des interventions hormonales chez les mineurs : le Dutch Protocol

Qu’est-ce que la WPATH, sur laquelle se basent la plupart des services de genre en France ?

Le Cass Review : pourquoi a-t-il une importance majeure ?

Dès 6 ans

Dès 14 ans

Dès la majorité

  • Chirurgie génitale

Dès 16 ans

  • Changement d'état civil (accord des parents)

Dès 10-12 ans 

(accord des parents)

Depuis les années 2010, des mineurs peuvent recevoir des traitements médicaux pour modifier leurs caractéristiques sexuelles, suite aux résultats d’une expérience hollandaise appelée « Dutch Protocol ». Dans cette expérience, des jeunes ont reçu des bloqueurs de puberté, puis des hormones sexuelles contraires, puis une chirurgie génitale. Ces traitements ont été largement adoptés dans le monde mais les supposés avantages psychologiques n'ont pas pu être répliqués. Avec l’explosion des cas, certains pays comme l'Angleterre, la Suède et la Finlande ont remis en question ces traitements : ils ont commandé une évaluation des preuves, et aujourd’hui, ils privilégient des interventions psychosociales moins invasives. En 2022, l'Association professionnelle mondiale pour la santé des personnes transgenres, WPATH, a mis à jour ses « normes de soins » : elles sont basées sur le Dutch Prococol et préconisent une approche trans-affirmative, malgré la base de preuves faibles révélées par les revues systématiques existantes. En France, les pratiques suivent généralement ces « normes soins » de la WPATH et l’HAS est en train d’élaborer des recommandations pour encadrer le parcours de transition des personnes transgenres.

Veille scientifique 

Pyramide des preuves

Revues systématiques des preuves

Fiabilité des études dans ce domaine

Les études observationnelles sur les bloqueurs de puberté et hormones sexuelles croisées comportent de multiples faiblesses méthodologiques : absence de groupes témoins, ajustement inadéquat pour tenir compte des facteurs de confusion,

drapeau -trans-detransition

Études sur la détransition

Contexte français

Académie de médecine, prochaines recommandations de la HAS, circulaire Blanquer, rapport sur la santé des personnes trans.

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Ces pays qui ont fait marche arrière

Drapeaux de la Suède, Angletere, Finlande, Danemark dysphorie de genre transidentité transition mineurs

Avec l'explosion des cas, des pays pionniers comme l’Angleterre, la Suède et la Finlande ont tiré la sonnette d’alarme, commandant des revues systématiques.

Parmi les personnes s'identifiant trans, 10 % seraient autistes, alors que les personnes autistes représentent seulement 2 % de la population générale. Pourquoi un tel écart ?

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Autisme et « transidentité »

The Cass Review : Examen des services d’identité de genre pour mineurs en Angleterre

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Le « Cass Review » est un examen coordonné par la pédiatre Dr Cass. Commandé en 2020 par le NHS England (système de santé), il vise à formuler des recommandations sur la manière d'améliorer les services d'identité de genre pour mineurs (GIDS) .

Il s’est étalé sur 4 ans et s’appuie entre autres sur les preuves actuellement disponibles.

Le 10 avril 2024, le Dr Cass a soumis au NHS le « rapport final » de cet examen, accompagné d'une présentation sur le site web dédié.

Il a été pleinement accepté par le NHS, soutenu par les deux principaux partis politiques britanniques et largement adopté par la communauté médicale britannique.